Être ou ne pas être coaché ?

February 1, 2017, par Nicole Vachon

On parle beaucoup de coaching, mais sait-on de quoi l’on parle au juste ? Le coaching est-il trop connu ou méconnu ? Depuis plusieurs années, le terme coaching connaît une grande popularité. On l’utilise pour décrire une variété de situations et d’approches.

En tant que gestionnaire, comment être au clair face au phénomène grandissant du coaching ? Avez-vous besoin d’un coach et si oui, comment le choisir ? Voici un Trucs pour vous aider à vous situer et à répondre à LA question : être ou ne pas être coaché?

TROIS TYPES DE COACHING

On distingue 3 types de coaching :

  1. le coaching à la tâche, où l’employé expérimenté transfère ses connaissances et son savoir-faire à un autre employé;
  2. le coaching de supervision, où le gestionnaire super­vise en mode coaching les employés de son équipe;
  3. le coaching de gestion, nommé aussi coaching exécu­tif, où le consultant externe ou interne accom­pagne un gestionnaire dans son développement.

On constate que les contextes et les relations coach – coaché diffèrent d’un type de coaching à l’autre. Ces différences ont un impact sur les approches et les outils d’intervention. Il sera question ici du coaching de gestion (ou coaching exécutif).

LE COACHING DE GESTION, EST-CE POUR VOUS?

En tant que dirigeante d’une entreprise et gestionnaire d’une équipe, j’ai expérimenté et apprécié la puissance de cet outil qui m’a permis d’approfondir mes réflexions et de prendre des décisions stratégiques éclairées. Le coaching est pour moi un accompagnement qui fait appel à un processus dynamique et créatif qui mise sur les ressources du coaché et sur sa capacité à trouver et à mettre en action ses solutions.

Comme gestionnaire, comment savoir si vous avez besoin d’un coach ? Si on vous proposait d’être coaché, que penseriez-vous ? J’ai un problème de performance et on me donne une dernière chance… Croyez-vous que le coaching est réservé aux gestionnaires qui ont des difficultés ?

Vous pouvez choisir le coaching pour satisfaire diffé­rents besoins. Quels sont les besoins parmi ceux-ci, qui justifieraient pour vous, une demande de coaching :

  1. prendre du recul, vous donner un temps d’arrêt, de réflexion, vous sortir du quotidien pour réfléchir et prendre des décisions stratégiques;
  2. apprendre à faire autrement, vous adapter à un nouvel environnement, ajuster votre style de leadership, vous intégrer à une équipe, développer de nouvelles com­pétences;
  3. vous sortir d’une impasse, régler un problème récur­rent, gérer un conflit, surmonter une difficulté ponc­tuelle;
  4. vous préparer à relever de nouveaux défis, dévelop­per votre potentiel, gérer un changement, assumer de nouvelles fonctions.

Si cette liste de besoins vous a convaincu de la perti­nence d’un coaching, encore faut-il choisir le bon coach. Oui mais, comment le choisir ?

CHOISIR LE BON COACH

La relation coach – coaché est déterminante pour le succès du coaching. Il va de soi qu’il faut prendre tout le temps nécessaire pour bien choisir son coach. N’hésitez pas à en rencontrer quelques-uns avant de vous décider et à les questionner sur leur pratique professionnelle.

Pour vous guider dans le choix de votre coach, voici 5 critères de base à considérer :

1- Expérience et expertise pertinentes

Selon la nature de votre demande, vous voudrez être guidé par quelqu’un qui a un solide bagage en la matière et qui peut vous parler de son expérience d’accompagnement dans des cas semblables.

2- Affinités et complémentarité

Vous voudrez vous sentir en confiance et compris par votre coach. Attention toutefois de ne pas tomber dans le piège de choisir votre clone. La différence vous sti­mulera et vous aidera à voir autrement.

3- Formation, supervision et compétences

Malheureusement, beaucoup de conseillers s’improvisent coachs et sont mal préparés à jouer ce rôle d’influence. Outre une formation de base en rela­tions humaines et/ou en management, le coach devrait avoir une formation spécifique au coaching, de la prati­que supervisée et possiblement une accréditation profes­sionnelle reconnue (ex : par International Coach Fede­ration). Recherchez des compétences telles que : la ca­pacité à développer une solide entente de départ, à écouter avec attention, à poser des questions fortes et à inciter à passer à l’action.

4- Déontologie

Votre coach devrait adhérer aux règles d’éthique sui­vantes : le respect de la confidentialité, le respect de la personne, de son rythme et de son cheminement, la considération des intérêts individuels et organisation­nels, la neutralité dans ses interventions ainsi que la responsabilisation du coaché face aux décisions qu’il doit prendre et mettre en œuvre.

5- Application d’une démarche de coaching structurée

Le coach est garant du processus qui mène à des résul­tats concrets. Pour se donner des balises et orienter son approche, il devrait vous guider à l’aide d’une démarche structurée et d’outils éprouvés.

QUELLE EST VOTRE DÉCISION?

Alors, être ou ne pas être coaché ? En fait, là n’est pas seulement la question! Il faut aussi vous demander si la vieille croyance affirmant que : lorsqu’on est gestion­naire on doit se débrouiller tout seul a de l’influence sur vous. Si votre réponse est oui, peut-être faudrait-il être coaché pour vous en débarrasser ?

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